En novembre, je me suis enfin décidée à éditer « ma vie de marketeuse repentie » en version papier. Le premier colis a bien vite été écoulé, pour mon plus grand plaisir, merci à vous. J’ai donc recommandé des exemplaires auprès de Lulu, la plateforme via laquelle j’étais passée. Quelques jours avant Noël, coup de fil du transporteur de l’île (celle sur laquelle je vis), des colis ont été volés, dont le mien…
En fouinant un peu, pour connaître les conditions générales de vente liées à la livraison, je réalise que non seulement Lulu est rattaché à Amazon, ce qui ne m’enchante pas en soi, compte tenu du peu de considérations du groupe vis-à-vis de ses employés et de la déshumanisation du travail des libraires. Soit. Je m’aperçois avec effroi (carrément) que les livres sont imprimés et envoyés depuis les Etats-Unis ! Bonjour l’empreinte carbone pour arriver jusqu’à moi.
J’étais déjà déçue de ne pas pouvoir imprimer sur du papier recyclé mais je m’étais faite à l’idée.
J’ai donc réfléchi et repensé à une amie qui a autoédité et imprimé son livre pour enfants ici, en Bretagne. J’ai rencontré le commercial de l’imprimerie hier, après de grandes discussions, ils se sont quasiment alignés sur les prix de lulu pour me permettre d’imprimer chez eux.
Quelle joie de me dire que je vais enfin avoir mon livre en papier recyclé, imprimé en local avec une empreinte carbone liée au transport quasi nulle puisque le commercial me déposera les livres quand il viendra en rendez-vous dans le coin.
Est-ce que vous voyez le sourire qui envahit mon visage au moment où j’écris ces lignes ?
Tout ça pour dire que dans chaque difficulté, il y a toujours une opportunité à saisir. Des arbres ont malheureusement été abattus pour imprimer les livres volés qui ont sans doute fini dans une cheminée…mais sans le vol, je n’aurais peut-être jamais sauté le pas pour imprimer local, convaincue que c’était beaucoup plus cher…
Alors ce matin, je suis pleine de gratitude.
Je vous offre une autre illustration, mon cher et tendre suit une formation depuis le début d’année qui l’oblige à se lever tôt. Moi qui ai le sommeil très léger, je me disais que je n’allais jamais pouvoir me rendormir, que j’allais être fatiguée. J’ai décidé de saisir l’opportunité qui m’est offerte et j’en profite pour, moi aussi, me lever au petit matin et m’accorder une heure de méditation dans le cocon silencieux matinal.
Depuis le temps que j’avais envie de reprendre la méditation et que je ne parvenais pas à tenir cette rigueur, je suis ravie et je ressens déjà les bienfaits de la pratique quotidienne.
Me voilà doublement pleine de gratitude !
Belle journée à tous…