Premier volet de la série « comment s’aimer » :
- Je prends conscience et j’accepte que je ne suis pas et que je ne serai jamais parfait.
- Je cultive l’affirmation de moi, en allant à la rencontre de mes véritables besoins.
- Je réalise que ce que je sais faire ou ce que je fais ne me définit pas.
- Je fais taire mon juge intérieur.
- J’ose dire non
- J’accepte les critiques en comprenant que chacun ne parle que de soi et j’essaie d’en tirer quelque chose de positif
- Je me donne des objectifs réalistes
- J’arrête de me comparer. Je suis unique. Chacun est unique.
- Je commence à pratiquer la gratitude pour ce que j’ai plutôt que de focaliser sur ce que je n’ai pas
- Je prends conscience que mon corps est un véhicule fantastique et j’arrête de penser du mal de lui, d’être exigeant vis à vis de lui.
C’est tout ce jeu d’ombre et lumière. Pour commencer le véritable chemin d’acceptation de soi, d’amour de soi, il faut intégrer sa part d’ombre. Je ne peux pas être uniquement un être de lumière. J’ai aussi tout mon lot de moins joli, de choses que je planque sous le tapis parce que j’ai du mal à me voir comme ça. Alors je le vois chez l’autre et ça me met en colère…je le vois chez l’autre de manière exacerbée. Toutes ces parts de moi que j’ai cachées aux autres pour coller à un modèle idéal familial ou social. Tout ce que j’ai tenté de nier et qui cherchait à être reconnu en s’imposant. Ces parts de nous qui veulent simplement être reconnues.
Elles se manifestent parfois chez mon voisin parce que je les camoufle chez moi alors qu’il peut m’arriver de mentir aussi, un petit peu, je peux aussi parfois être mesquin, je peux être égoïste ou je ne m’autorise pas à l’être alors ça m’agresse chez l’autre. J’agresse aussi parfois l’autre avec ma manière d’être, mon intolérance, mes croyances de savoir mieux…
Et si je lâchais cette volonté à tout prix de faire tout bien ? Et si j’acceptais, que quoique je fasse, je fais de mon mieux et c’est très bien ?
Pour ma part, c’est le fait de devenir mère qui m’a aidée. Je ne suis pas et ne serai jamais une mère parfaite. Je suis la meilleure mère qu’il soit pour mon fils. Parce que je fais de mon mieux, chaque jour, avec ce que je crois être juste mais je ne suis pas parfaite et j’ai renoncé à l’être. Et petit à petit, cela a eu un effet boule de neige dans les autres domaines. Je ne suis pas parfaite et c’est ok.
Et puis, dans le fond, qu’est-ce qu’on s’ennuierait avec moi si j’étais parfaite ! Quelle pression pour les autres autour que de cotoyer quelqu’un de parfait…alors je suis imparfaite et c’est parfaitement parfait.
Goûtez à ça, ressentez ça. Au plus profond de votre être.
Et vous ….?
Dans quel domaine essayez-vous, en vain, de vous évertuer à être parfait ?
Où vous essoufflez-vous à vous mettre une telle pression ? dans le travail ? dans votre vie de couple ? dans votre rôle de parent ? en amitié ?
Où cherchez-vous à être irréprochable ? et si vous acceptiez de lâcher, rien qu’un petit peu…? De vous lâcher la grappe…? De vous dire que chaque jour, vous marchez votre journée en faisant de votre mieux et que c’est ainsi que c’est parfait.
Le mieux est différent chaque jour, à chaque moment.
Juste donner son mieux, là, maintenant, qui est différent de ce matin ou de ce soir.
Essayez de faire en sorte que tout ceci ne soit pas juste théorique. Tâchez de vraiment lâcher surtout quand vous vous prenez la main dans le sac à vous coller une pression monstre sur un sujet. Lâcher tout doucement. Un peu. Dîtes-vous que vous êtes vraiment en chemin. Portez un regard bienveillant sur vous-m’aime. Soyez doux avec vous, avec votre enfant intérieur qui a toujours envie de bien faire et se sent si diminué lorsqu’il n’y parvient pas.
Donnez-vous un peu d’amour, un peu plus chaque jour.
Parce que tout ça, dans le fond, c’est rien qu’une histoire d’amour !
Très beau!
merci !
Merci <3
<3