Je n’ai pas « choisi » Freyja.
Elle m’a d’abord envoyé ses guides.
Dans mon travail personnel sur mes parts d’ombre, la truie s’est invitée. Je n’ai pas fait le lien avec elle tout de suite.
Elle s’est invitée dans mes méditations. Je voyais son reflet sans aucune idée de qui elle était. Avec sa longue chevelure blonde auburn et ses couronnes de fleurs. Puis elle m’a susurrée son nom.
Je n’ai aucune connaissance particulière de la mythologie nordique. Je n’avais aucune idée de qui était Freyja. Aucune.
J’avais déjà initié un chemin d’apprentie prêtresse de la Déesse. J’avais ressenti cet appel. Sans vraiment comprendre en quoi cela pouvait consister. Je ne savais même pas que cela existait mais je sentais qu’une voie spirituelle s’ouvrait à moi et m’appelait.
J’avais décidé d’honorer la Déesse, ma déesse intérieure.
Je résistais à la personnification.
Et plus intensément, chaque jour, Freyja me glissait son nom.
Je suis allée à la rencontre de mon feu intérieur, de mon énergie vitale, de mon élan de vie et elle est venue à ma rencontre.
Elle m’a parlé dans un langage inconnu et a exigé de moi que j’apprenne le langage secret.
Elle m’a enseignée les runes.
A mon rythme, ou au sien. Comment les créer, comment les infuser, comment les incuber même. Comment les comprendre, les intégrer, comprendre leur message, leur guidance.
Elle m’a choisie comme gardienne du Seiðr.
Freyja n’est pas seulement la déesse de la fécondité et de la sexualité.
L’amour est sa principale motivation. Elle sait voir le sens profond de la beauté de toute chose. Elle encourage la conscience de soi et l’estime de soi. Elle nous guide pour voir notre propre beauté et découvrir notre sexualité, de la douceur à la domination, en montrant aux gens ce qu’ils valent.
Elle me guide dans mon travail personnel et d’accompagnement pour permettre aux gens de se tenir nus devant un miroir, de s’aimer corps et âme.
Elle encourage à se répéter des compliments qu’on peut à peine dire ou entendre, elle guide mot à mot en apprenant à s’admirer et se faire admirer.
Chaque être humain mérite de se donner de l’amour, qu’il en ait ou non reçu un jour. Au-delà de cela, chaque particule vivante mérite d’être admirée. Qu’elle soit humaine, animale, végétale, minérale…elle mérite d’être observée et accueillie avec le filtre de l’amour inconditionnel. C’est ce que m’enseigne Freyja.
Freyja a exigé de moi que je cesse de focaliser mon travail d’évolution personnel sur mes parts d’ombre. Elle m’a invitée à voir et ressentir mes champs de fleurs intérieurs. Elle m’a incitée à voir la beauté nichée au creux de moi.
Et j’ai commencé à ressentir ce flot d’amour. Plus justement, je ne « ressentais » pas l’amour, « j’étais » l’amour. J’étais comme traversée par ce « flow », comme une vague d’une douceur inouïe. Et je pouvais alors poser un regard neuf sur les épreuves que la vie m’offrait. A travers ce flow d’amour, j’étais en mesure d’avoir une lecture différente sur les événements. Sur les personnes. Il n’est alors plus question de mon ego blessé, qui demande en boucle « pourquoi m’a-t-on fait ça, à moi ? ». Je ne suis qu’amour et compassion. Il n’est d’ailleurs plus question de « personnes », puisque le flow ne porte pas son attention sur une personnalité incarnée ou l’autre. Le flow n’est qu’amour envers toute « chose ».
J’ai conscience que ce que je raconte peut sembler new age barré ou Hippy des années 70, où l’amour libre était prôné.
Et pourtant je sais que je dois témoigner de cela et que je dois continuer à faire des soins avec l’énergie de Freyja.
Chaque fois que j’ai pu travailler en consultation avec son énergie, avec les runes, avec les essences de plantes, j’ai constaté un effet guérisseur sur les personnes qui recevaient ces messages et ces soins.